LES FLEURONS DE LA RELÈVE NEUCHÂTELOISE
- MERCREDI 15 NOVEMBRE 2017
Ils sont tous deux Neuchâtelois. Tous les deux évoluent en catégorie Juniors. Si l’un se concentre sur la piste, tandis que l’autre met ses priorités sur le VTT, tous deux sont bourrés de talent. Valère Thiébaud (18 ans) et Alexandre Balmer (17 ans) incarnent la florissante relève du cyclisme neuchâtelois. Ready to Ride a rencontré les deux coureurs lors des Championnats du monde sur route de Bergen (NOR). Interview croisé.
A vous deux, vous avez déjà écumé les courses internationales au cours des trois derniers mois (Italie, Portugal, Australie,…). Et vous vous retrouvez maintenant en Norvège. On peut dire que vous avez bien bourlingué cet été.
Alexandre Balmer : Oui, ça fait partie du jeu ! La délégation suisse devient comme une deuxième famille pour nous. On découvre de nouvelles cultures, de nouveaux pays. C’est comme des vacances, mais avec un objectif à la fin.
Valère Thiébaud : C’est clair que c’est toujours de belles expériences, mais on ne vient quand même pas ici pour visiter et faire les touristes. En général, on arrive assez tôt avant les courses pour s’acclimater, mais on est déjà très concentré sur la compétition. Et souvent, on repart presque directement après nos courses.
Il y a quelques années, vous batailliez tous les deux sur des courses régionales neuchâteloises, qu’est-ce que ça vous fait de vous retrouver désormais ensemble avec la délégation helvétique aux quatre coins du monde ?
V. T. : C’est sûr que c’est sympa d’être avec un autre Romand, on s’entend vraiment bien avec Alexandre. On est fier d’être deux cyclistes du canton de Neuchâtel, mais avant tout, on est fier d’être avec l’équipe suisse.
A. B. : C’est certainement aussi un peu le fruit du hasard, mais on s’est toujours entraîné sérieusement tous les deux pour atteindre nos objectifs.
Si on revient à vos débuts, quand vos chemins se sont-ils croisés pour la première fois ?
V. T. : Je m’en rappelle encore très bien ! C’était à la Raiffeisen Trans, j’étais encore en U15 et toi en U13 non ?
A. B. : Oui, exact on était dans deux catégories d’âge différentes.
V. T. : Je me rappelle encore qu’il nous rattrapait alors qu’il partait trois minutes après. Je le voyais déjà un peu comme un extra-terrestre. (rires)
A. B. : A ce moment-là, on se connaissait de vue, mais on a surtout commencé à bien se connaître pendant les camps de la catégorie polysportive U17 avec l’équipe suisse. On formait un vrai trio avec Loris Rouiller (n.d.l.r. : spécialiste suisse de cyclo-cross). On s’est bien lié d’amitié, mais ensuite, on s’est un peu séparé à cause de nos choix de discipline.
V. T. : Et il faut dire aussi que, comme on n’est pas de la même année, on est ensemble avec l’équipe nationale qu’une année sur deux.
Retrouvez l’interview complet dans le prochain numéro du Ready to Ride (disponible dès le 15 novembre)!